Les points essentiels à retenir sur l’élagage d’un palmier
De nos jours, nombreux sont les propriétaires qui décident de planter des palmiers dans leur jardin. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il existe des espèces qui résistent et s’accommodent très bien au climat des régions tempérées. Néanmoins, comme tout autre arbre ornemental, le palmier requiert un entretien régulier. Effectivement, son élagage fait partie des travaux d’entretien à réaliser. Si a priori cette plante n’a besoin d’aucune taille, on ne peut échapper à sa pratique dans certains cas. C’est pourquoi nous avons dédié cet article pour parler des points essentiels à retenir sur cette opération. Découvrez !
Pourquoi élaguer un palmier ?
Comme nous l’avons mentionné plus haut, le palmier fait partie des plantes qui n’ont pas nécessairement besoin d’être taillées. Toutefois, la taille a une importance cruciale. En effet, elle permet de conserver l’esthétique du palmier d’autant plus qu’il sert de nettoyage. D’autre part, cette opération est entreprise pour préserver la sécurité. En effet, les vieilles palmes finissent toujours par tomber. Pour écarter les éventuels accidents, il est primordial de s’en débarrasser. C’est surtout le cas si le végétal borde la voie publique. Pour sauvegarder la sécurité de tous, il est crucial d’éliminer les palmes mortes. Enfin, l’élagage est un procédé qui contribue considérablement au maintien de bon état sanitaire de la plante.
Toutefois, pour les non-initiés, élaguer un palmier peut s’avérer particulièrement dangereux. D’ailleurs, il est conseillé de ne pas s’essayer à la tâche. En effet, il est plus judicieux de faire appel à cet élagueur professionnel 49.
Quel est le moment propice à l’élagage d’un palmier ?
Contrairement à certaines espèces d’arbres, le palmier s’élague idéalement vers la fin du printemps ou en début de l’été. Si la taille a lieu trop tard, elle peut fragiliser la plante, car elle la priverait de protection pour l’hiver. En effet, il existe certaines espèces de palmiers, tels que le Trachycarpus fortunei, qui disposent de crin sur leur stipe les préservant du froid. La suppression de celui-ci est fortement déconseillée. Lors de l’élagage du palmier, il faudra ainsi se limiter à lui débarrasser de ces palmes mortes et endommagées. C’est également le cas de celles qui sont sèches. En procédant ainsi, l’esthétique de l’arbre est conservée sans pour autant le faire souffrir.
Comment se déroule l’élagage d’un palmier ?
L’espèce de l’arbre et son port naturel détermine le type de taille à mettre en œuvre. En général, il faudra éviter la taille sévère. En effet, supprimer massivement les feuillages verts freine la croissance de la plante et peut même l’affaiblir. En conséquence, le palmier sera plus sensible au froid et aux infections parasitaires. Lors des travaux d’élagage, il faudra prendre le soin de ne pas blesser le stipe. Dans la mesure où il reste quelques centimètres à la base des feuilles, ils feront office de foyers pour les petites plantes épiphytes.
Pour ce qui est de la taille proprement dite, les spécialistes en élagage et étêtage d’arbre 49 peuvent mettre en œuvre deux techniques différentes. Celles-ci sont surtout pratiquées sur le Phoenix canariensis. En effet, il s’agit de :
- La taille en marguerite
Les palmiers sont surtout taillés en marguerite dans les régions relativement chaudes. En plus des anciennes palmes, certaines d’entre celles qui sont encore vertes seront également supprimées. En revanche, on laissera la touffe supérieure libre. Ce qui procurera au palmier une structure semblable à celle des marguerites.
- La taille en ananas
Cette technique est très répandue sur la Côte d’Azur. Elle consiste à laisser la base des feuilles taillées sous la houppe des feuilles en place. On verra ainsi apparaitre au niveau des entailles une excroissance sous la forme d’ananas. Ce type de taille est surtout pratiqué dans les zones fraîches. Elle garantit une meilleure protection du cœur. C’est de ce dernier que se forment les nouvelles palmes.