Comment planter, entretenir et tailler un poirier ?
Le poirier fait partie des arbres fruitiers incontournables pour ceux qui aiment planter des arbres dans leurs jardins. Particulièrement facile à cultiver, cet arbre ne demande pas un entretien rigoureux. Pour en avoir un dans son espace vert, nul besoin de faire appel à un expert en jardinage. Mais avant la plantation du poirier, certaines informations devront être prises en compte.
Poirier : à la fois fruitier et décoratif
Le poirier est plus qu’un arbre fruitier. Il peut tout à fait faire office de décoration pour votre jardin grâce à son joli feuillage. Cette plante fleurit durant la saison printanière. Sa particularité réside dans ses fruits vert et jaune à la fois. Par ailleurs, le poirier s’adapte parfaitement peu importe les dimensions de votre espace vert. Sa plantation reste possible même pour les jardins de taille réduite.
En effet, un poirier adulte peut aller jusqu’à 15 mètres de hauteur. C’est un élément parfait pour agrémenter votre jardin. Néanmoins, il faudra respecter les distances règlementaires imposées par la loi lors de sa plantation pour ne pas attirer les foudres du voisinage.
En outre, si vous n’avez pas de jardin, sachez que cette espèce peut très bien s’épanouir en pot ou dans un bac. Vous pourriez placer votre poirier nain sur votre balcon ou sur votre terrasse. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un professionnel comme ce jardinier 41 pour réussir la plantation d’un tel arbre.
Poirier : conseils sur sa plantation
Les poiriers se plantent un peu partout dans l’Hexagone. Ces plantes rustiques s’adaptent aussi bien au climat tempéré et résistent à des températures très basses. Ils peuvent survivre même si la température descend jusqu’à -25°C. Néanmoins, ils devront être protégés du vent.
En revanche, les poiriers préfèrent être installés au soleil et garder les pieds dans un sol frais. Ils ne pourraient fructifier qu’à ces conditions. La terre dans laquelle ils sont plantés doit être perméable, riche, peu acide et bien drainée. Toutefois, les excès d’humidité sont à éviter, car cela peut nuire au développement de l’arbre. Notez également que les terres calcaires et argileuses ne sont pas favorables à sa culture. Les poiriers préfèrent les sols siliceux très fertiles ou les sols silico-argileux. Avant de les mettre en terre, il faudra donc bien étudier le type de sol que vous avez.
Enfin, l’idéal serait de les planter en automne pour favoriser leur enracinement en hiver. Toutefois, leur plantation reste tout à fait concevable au printemps ou en été, à condition d’apporter un arrosage régulier.
Quid de la taille et de l’entretien du poirier ?
Comme susmentionné, entretenir un poirier est particulièrement facile. Il fera l’objet d’une taille de formation dès sa plantation. Celle-ci permet de sculpter la forme qu’aura le végétal une fois à l’âge adulte.
Une fois arrivé à maturité, il devra être régulièrement taillé de manière à obtenir de bons fruits. Pour stimuler l’apparition de ces derniers, une taille de fructification devra être effectuée avant la reprise de la végétation, c’est-à-dire en hiver. Cette taille permet de débarrasser l’arbre de ses branches mortes, malades et de celles qui s’entrecroisent. Ensuite, il faut rabattre les branches principales. Ainsi, elles seront plus robustes et supporteront mieux la charge de fruits.
Dans tous les cas, il est conseillé de n’utiliser que des outils bien affûtés pour pratiquer la taille. Les coupes réalisées seront ainsi bien franches et nettes. La cicatrisation s’opèrera de ce fait plus facilement. Veillez également à les désinfecter après chaque usage pour éviter de véhiculer d’éventuelles maladies d’un sujet à un autre. Par ailleurs, sachez qu’une taille mal effectuée peut nuire à la santé de votre poirier, voire le tuer. Si vous ne disposez donc pas de compétence dans ce domaine, il serait plus judicieux de le laisser entre les mains d’un professionnel comme cet élagueur paysagiste 41.
Quid des préventions contre les maladies du poirier ?
Si le poirier demande peu d’entretien, il est toutefois indispensable d’effectuer des soins préventifs. En mars, avril et mai, une pulvérisation régulière de bouillie bordelaise devra être faite pour lutter contre les champignons. Le poirier sera traité avec du purin d’ortie dès les premiers débourrements pour éviter la tavelure. Pour ce qui est des insectes comme les pucerons, pensez à introduire des coccinelles dans votre verger.