Comment cicatriser les plaies issues de la taille des arbres ?
Lorsqu’on dispose d’un jardin arboré, la taille des arbres et des arbustes est une opération incontournable. Toutefois, elle peut avoir des répercussions néfastes sur les sujets dont elle fait l’objet. En effet, certains végétaux sont vulnérables à la coupe. Cependant, si elle est bien faite, la cicatrisation des plaies qui en résultent s’opèrera facilement et naturellement. Néanmoins, une intervention humaine est souvent requise pour accélérer ce processus. Justement, nous allons voir dans cet article comment cicatriser les blessures issues des arbres issues de leur taille.
Les arbres disposent d’un système de défense contre les agressions
Des éléments naturels comme le vent ou la foudre viennent parfois blesser les arbres. Cependant, ils disposent en eux des moyens nécessaires pour se restructurer. Il s’agit en l’occurrence du principe de compartiment par lequel des cellules spécifiques se mettent en action pour soigner les blessures. En effet, celles-ci sont isolées et une barrière naturelle se forme de sorte que les agents pathogènes ne puissent les infester. Vient ensuite le recouvrement. Il peut prendre plus ou moins de temps en fonction des dimensions et de l’emplacement des plaies.
Dans le cas de la taille, le processus cicatriciel de l’arbre et son acheminement dépend en grande partie du moment où la taille est pratiquée, des diamètres des branches et de l’angle de la coupe. D’ailleurs, c’est pourquoi il est préférable de la confier à un spécialiste en arboriculture comme cet artisan expert en élagage d’arbre 56.
Une taille dans les règles de l’art pour assurer la cicatrisation des plaies
La taille d’un arbre est une activité qu’on ne peut prendre à la légère. Si elle est mal réalisée, elle peut coûter la vie de la plante. En effet, les branches de faible diamètre (inférieur à 5cm) se cicatrisent vite après une éventuelle coupe. Quant à celles disposant d’un diamètre supérieur à 10cm, il faudra murement réfléchir sur la nécessité d’une taille au préalable, car les plaies prendront beaucoup plus de temps à cicatriser.
En effet, certaines espèces comme le pêcher, le prunier, le cerisier, le bouleau, le micocoulier et le chêne se cicatrisent très mal. Chez ces sujets, la taille a idéalement lieu vers la fin de l’été.
Quant aux autres essences, le moment propice à leur taille se situe plutôt en hiver. Durant cette période, la sève redescend vers les racines et l’arbre est en repos végétatif. Une coupe hivernale leur fera donc moins de mal qu’une taille en vert. Cependant, nous vous conseillons de vous référer à l’avis d’un spécialiste comme cet artisan jardinier 56 avant d’entamer cette opération.
En outre, les outils utilisés devront être désinfectés avant et après chaque utilisation pour éviter de transmettre d’éventuelles maladies d’un sujet à un autre. Ils devront également être bien affûtés afin que les coupes soient bien franches et nettes. L’angle de la coupe est également d’une importance cruciale. Elle devra s’effectuer en biseau afin d’éviter que l’eau ne stagne sur la plaie.
Doit-on utiliser un mastic cicatrisant ou non ?
Les avis restent partagés, car des études ont pu prouver que les mastics cicatrisants n’influencent aucunement le processus de cicatrisation des plaies issues de la taille. Ils freineraient même le processus de recouvrement.
Cependant, certains baumes cicatrisants, notamment ceux à base d’argile, de propolis et de résines ont cependant la capacité de stimuler le recouvrement. Ils protégeraient même efficacement les blessures de l’eau de pluie, des champignons et des parasites.
Ainsi, si vous êtes intéressés par l’utilisation de tels produits, nous vous conseillons de bien les étaler sur la plaie tout en veillant à ne pas laisser des bulles d’air à l’intérieur. Sachez que ces dernières constituent un foyer favorable au développement des maladies et des parasites. Aussi, renseignez-vous sur la nature du produit. Notez que celui-ci peut varier en fonction de l’essence de votre arbre.